Tous les
auteurs vous le diront, avec la page blanche, leur pire ennemi est la
procrastination, et rien n’incite plus à procrastiner que d’être chez soi, où
il y aura toujours d’autres choses à faire ou des distractions bien tentantes
(les accros à Internet me comprendront !).
Donc, ma
méthode la plus efficace pour être sûre de ne pas céder à la tentation de faire
autre chose que d’écrire ou corriger mon texte, c’est d’aller travailler dans
un endroit où je serai obligée de m’y mettre, puisqu’il n’y aura ni Internet,
ni télévision ou quoi que ce soit d’autre pour me distraire !
Et pour
ça, j’ai quelques endroits de prédilection où je sais que je serai tranquille
pour avancer sur mes textes, une salle de bibliothèque ou les cafés de mes musées préférés, où je peux en même temps boire un
verre ou savourer une douceur (il faut bien du carburant pour écrire, l’inspiration
ne suffit pas).
Et si
vous vous demandez à quoi peut ressembler le brouillon d’un écrivain qui
retravaille des chapitres déjà écrits (j’avais avancé environ les deux tiers du
tome 2 avant de publier le tome 1 de « La Septième Prophétie »,
maintenant je suis en train de les réécrire pour coller aux dernières
modifications apportées au tome 1), en voilà un exemple (vous constaterez que
le rouge est ma couleur préférée) :
Comme
quoi un texte n’est jamais figé, à chaque fois que je repasse sur une page, j’ai
envie d’y apporter des modifications (là j’avoue, sur cette page-là, j’ai fait
assez fort quand même…)
Et
encore, je pense que quand j’y repasserai à ma prochaine relecture, elle aura
droit à de nouvelles corrections !
Résultat final dans quelques mois !
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