mardi 10 mai 2011

AMBRE DE CLERCY

Premier roman publié en 1998 aux Editions BUCHET CHASTEL




4ème de couverture :


Ambre de Clercy, étudiante en archéologie, fait, la nuit, des rêves étranges qui la ramènent au Moyen Age.
Avec l’un de ses professeurs, elle entreprend des fouilles dans le fossé du château familial et mène parallèlement des recherches sur l’histoire de sa famille, persuadée que ses rêves ont un rapport avec des évènements qui auraient eu lieu huit cents ans plus tôt.

Elle découvre alors que l’on a volontairement fait disparaître son aïeule - dont elle porte le même nom - et l’homme que celle-ci aimait, Richard de Loupvaillant.
Pourquoi les a-t-on fait disparaître ? Quel crime ont-ils commis ?

Ambre, la jeune étudiante, va-t-elle, elle aussi, connaître le même sort que sont aïeule ?

Suspense, faits étranges et rebondissements jalonnent ce récit captivant.


Extrait :


Ambre courait dans la neige, entraînée par un homme. Il la tenait fermement par la main pour l’aider à aller plus vite. Derrière eux résonnaient les cris de leurs poursuivants et les aboiements d’une meute lancée à leurs trousses. Ambre trébucha…


*****

Elle se réveilla en sursaut et regarda autour d’elle, perdue. La chambre baignait dans la lumière argentée de la lune. Ambre se leva et ouvrit la porte-fenêtre pour sortir sur le balcon. La pleine lune brillait haut dans le ciel, et elle en déduisit qu’il devait être une ou deux heures du matin. Son rêve lui revint à l’esprit : elle s’étonna de cette sensation étrange qu’elle avait eue. Tout lui avait semblé si vrai : le froid de la neige, l’essoufflement de la course, et surtout, la main de cet homme - un inconnu - qui tenait fermement la sienne. De lui, Ambre ne se rappelait qu’une vague silhouette et des cheveux bruns, courts et bouclés. Elle avait beau chercher, elle devait admettre qu’il ne ressemblait à aucune personne de sa connaissance. Elle fronça les sourcils : pourquoi ce rêve la préoccupait-il tant ? Il avait été si bref. Qu’est-ce qui pouvait l’inquiéter ? Peut-être cette peur, cette sensation que le danger approchait, qu’ils allaient être rattrapés… « Ils » ? Elle se surprit à sourire en constatant qu’elle liait spontanément son destin à celui de l’inconnu. Elle secoua la tête comme pour en chasser une idée qu’elle jugeait ridicule, et rentra dans sa chambre. Elle referma la porte et se recoucha, mais le sommeil semblait long à revenir. Ce songe étrange restait présent à son esprit, il la hantait… Elle s’endormit finalement, d’un sommeil profond.

2 commentaires:

  1. Le tout premier! C'est émouvant, je me rappelle encore quand il est sorti, j'étais à la fac en pleine révision et je l'ai dans ma bibliothèque ! Dédicacée d'ailleurs!!

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  2. Ouh là, ça ne nous rajeunit pas ça !

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